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Le bilan

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Un « bilan » est la synthèse des comptes de stock.

 

1. « Bilan » vient de l’italien bilancio « balance ».

 

Dans l’ensemble des balances de montants comptabilisés pour une entité, le bilan est, au jour J, la synthèse des comptes de stocks, avec d’une part ceux de financement, ou passif, et d’autre part ceux d’investissement, ou actif.

 

2. Un ratio résume le principal de la structure du financement d’une entité.

 

Le numérateur de ce ratio est le montant des fonds non empruntés. Son dénominateur est le montant total du stock de financement. Ce qu’il mesure est un degré d’indépendance ainsi que de résistance aux ralentissements conjoncturels. La concurrence axée sur la comparabilité des offres joue un rôle irremplaçable. Mais les degrés d’indépendance financière des entreprises configurent substantiellement la marche des affaires. Attendre que les offres concurrentes aient les mêmes effets régulateurs, quels que soient les niveaux d’endettement, est très irréaliste.

 

3. Le stock de financements d’une entité, autrement dit le passif de son bilan, est presque toujours réductible à deux masses par le critère de la durée de financement.

 

L’une de ces masses est celles du financement permanent et de l’endettement à plus d’un an. L’autre masse est celle des financements dont la durée est inférieure ou égale à un an ou exigible à tout moment (découvert). La normalisation comptable favorise l’estimation de ces deux masses. L’une de ses règles est, en effet, le classement des rubriques du passif par ordre d’exigibilité. On dit souvent de la première masse qu’elle est celle des « capitaux permanents » (dénomination malencontreuse, nous verrons plus avant pourquoi) et de la seconde celle des « dettes à court terme » ou du « passif d’exploitation ».

 

4. Le stock d’investissements d’une entité, autrement dit l’actif de son bilan, est, lui aussi, presque toujours réductible à deux masses par le critère de la durée des investissements.

 

L’une de ces masses est celle des investissements pour une durée supérieure à un an, l’autre pour une durée inférieure ou égale à un an. Le classement des rubriques de l’actif par ordre croissant de liquidité facilite la détermination des montants de ces masses.

 

5. Plusieurs couples d’expressions servent à désigner les deux masses d’investissements.

 

Les plus utilisées en théorie économique et en analyse financière sont, jusqu’à présent, les paires « capital fixe »/« capital circulant » ou bien « actif fixe »/« actif circulant », ou encore « immobilisations nettes »/« valeurs d’exploitation ». Ces désignations ne doivent pas faire oublier qu’en entreprise, l’ensemble des actifs participe à l’entretien du flux de ventes. Là, le rapport entre les ventes et le total des actifs constitue une rotation de stock, rotation dont je montrerai plus loin qu’elle mesure une productivité.

 

6. La différence entre les financements et les investissements à plus d’un an constitue le fonds de roulement.

 

La différence constitutive du fonds de roulement (FDR), est par définition égale à la différence entre les investissements et les financements d’une durée inférieure ou égale à un an. Dire de cette différence complémentaire qu’elle est le « besoin en fonds de roulement » (BFR), est souvent trompeur. Une baisse du BFR n’entraîne pas une augmentation du FDR. Les raisons d’être d’un FDR positif sont les mêmes que celles d’un ratio élevé d’indépendance financière.