En bref : salaire des enseignants en France
- Le salaire d’un enseignant dépend du grade, de l’échelon, de l’ancienneté, des primes et du lieu d’exercice.
- En début de carrière, le salaire net varie de 1 640 € (professeur des écoles) à 1 850 € (agrégé), hors primes.
- En fin de carrière, un professeur agrégé peut atteindre 3 550 € net, un certifié 3 030 € net environ, primes comprises.
- Les primes et indemnités (ISOE, attractivité, REP/REP+, résidence…) peuvent représenter plusieurs milliers d’euros par an, selon la situation.
- Des écarts importants existent selon le statut (contractuel ou titulaire), la zone (éducation prioritaire, Outre-mer) et les missions supplémentaires.
- Le salaire des profs français reste, en début de carrière, inférieur de 10 % à la moyenne OCDE, malgré les récentes revalorisations.
- La progression se fait principalement par l’ancienneté, les promotions, et la prise de missions ou heures supplémentaires.
- Les mesures et réformes en cours (prime d’attractivité, Pacte enseignant) visent à renforcer l’attractivité et la reconnaissance du métier.
Alors, qui parmi nous n’a jamais tenté de deviner ce que gagne un professeur à ses débuts ? Ou s’est retrouvé à recalculer, année après année, si la progression suit vraiment le rythme de l’engagement ? Est-ce que vous aussi, vous vous surprenez à vouloir démystifier cette grille indiciaire qui paraît toujours si froide et lointaine sur le papier ? Rassurez-vous, ici, on va la passer au crible ensemble, euro après euro, prime après prime, et surtout, expérience après expérience. Vous allez voir, les chiffres ne révèlent pas tout… mais ils disent déjà beaucoup du débat qui agite l’école, du premier au dernier rang.
Avez-vous entendu parler des changements annoncés par le ministère ces derniers mois ? Nous, on a ressorti la calculette, on a vérifié chaque détail pour nous assurer de ne rien manquer. Préparez-vous à une immersion sincère – et interactive ! – dans le quotidien salarial d’un enseignant français. Vous allez reconnaître des situations vécues (ou que vous allez bientôt vivre) et peut-être, comme nous, remettre en question quelques idées reçues.
Le contexte de la rémunération des enseignants en France
Avant d’analyser les montants, posons-nous tous ensemble une question : quel sens donnons-nous, vous comme nous, à la rémunération dans notre choix d’enseigner ?
La place de la rémunération dans notre système éducatif
Chaque matin, nous sommes plusieurs centaines de milliers à pousser la porte d’une école, d’un collège ou d’un lycée. Pourquoi le faisons-nous ? Pour transmettre, pour accompagner des générations entières, pour donner ce petit élan qui fait la différence dans une vie… Mais la question du salaire revient, lance parfois un froid en salle des profs, relance la discussion autour de la machine à café ou s’invite entre deux conseils de classe. Un salaire, ça n’est pas qu’une somme. C’est une reconnaissance. Un message. Un miroir des choix de société. Combien parmi vous sentent que la rémunération influence le moral, l’envie de poursuivre, ou même l’arrivée de nouveaux collègues ?
On se souvient tous des grandes annonces de ces derniers mois : revalorisations, primes “exceptionnelles”, débats médiatiques et syndicats qui bataillent pour remettre la question sur la table. Et si la réponse à “Gagner (assez) pour enseigner ?” dépendait de tous ces facteurs à la fois, et plus encore de notre ambition commune pour l’école de demain ? Qu’en pensez-vous ?
Quelles sont les principales composantes du salaire enseignant ?
Qui parmi nous n’a jamais tenté de décrypter sa fiche de paie à la loupe ? Un salaire d’enseignant, ce n’est jamais juste un chiffre. C’est à la fois un traitement de base fixé par l’indice de la fonction publique catégorie A, des primes qui évoluent selon nos missions, le niveau d’enseignement ou le lieu d’affectation. Et puis, qui a déjà entendu parler de l’ISOE, de la prime d’attractivité, ou cette fameuse indemnité de résidence qui change d’une commune à l’autre ? Nous, on a appris à surveiller chaque ligne…
Alors on sort tous la calculette chaque fois que le ministre annonce un geste, ou qu’un changement de grille arrive en septembre, pas vrai ? Chaque détail compte : ancienneté, missions supplémentaires, enfants à charge… et une grosse dose de patience avant d’atteindre le fameux échelon supérieur. Mais qui, parmi vous, n’a jamais espéré une bonne surprise lors du virement mensuel ?
À qui s’adressent ces chiffres ?
Professeurs des écoles, enseignants de collège, de lycée, d’établissements spécialisés, contractuels ou titulaires : on est tous concernés, mais pas toujours logés à la même enseigne. D’ailleurs, saviez-vous qu’un statut public ou privé sous contrat, ça change tout, et pas seulement le montant du virement ? Certains d’entre nous vivent la progression indiciaire à toute vitesse, d’autres doivent batailler pour valider des années d’ancienneté ou obtenir les mêmes primes. On a tous notre grille, mais quelle cohérence sur le long terme ? Et quelle équité au fil de la carrière ?
Les chiffres essentiels pour comprendre le salaire enseignant
Plutôt que de longs discours, jetons-nous à l’eau : combien percevons-nous, vraiment, en début et fin de parcours ? Prêts à comparer vos chiffres à ceux de vos collègues ? Attention, certaines surprises pourraient vous attendre…
Combien gagnons-nous, de nos débuts jusqu’à la retraite ?
Ci-dessous, le détail sur lequel vous allez peut-être vous reconnaître… ou alors y déceler l’importance d’un changement d’échelon, d’un passage de concours, d’un choix de carrière. Qui parmi nous n’a jamais fait, refait et corrigé ses propres estimations ?
Niveau / Grade | Début de carrière (1er échelon) | Fin de carrière (dernier échelon, hors missions supplémentaires) |
---|---|---|
Professeur des écoles | 2 067€ brut / 1 640€ net mensuel | 3 540€ brut / 2 800€ net mensuel |
Professeur certifié (collège/lycée) | 2 077€ brut / 1 650€ net mensuel | 3 892€ brut / 3 030€ net mensuel |
Professeur agrégé (second degré, lycée/GTL/Supérieur) | 2 330€ brut / 1 850€ net mensuel | 4 530€ brut / 3 550€ net mensuel |
Vous pensiez que tout le monde commençait (ou terminait) au même montant ? Ce qu’il faut bien voir, c’est que la progression, comme le montant, varie à chaque étape. Certains d’entre nous en rient, d’autres, parfois, le vivent comme une désillusion… Racontez-nous : qui a déjà été surpris – positivement ou non – en recevant sa première fiche de paye d’enseignant ?
Pourquoi des écarts de salaire entre nous ?
Il suffit d’un détail pour tout bouleverser : le statut (titulaire ou contractuel), le grade, le département, voire la ville où l’on enseigne. On a tous entendu l’histoire du collègue muté en Outre-Mer qui a soudain vu son salaire bondir de 30 ou 40 %… et du contractuel de début de carrière qui ne perçoit pas la même prime que le titulaire à l’échelon identique. Entre indemnités REP+ en zone difficile ou majoration géographique, la grille révèle souvent bien plus d’écarts qu’on l’imagine.
Alors, cohésion ou compétition cachée ? Est-ce vraiment équitable qu’à ancienneté et responsabilités équivalentes, nous ne touchions pas tous la même chose selon notre établissement ? L’écart fait débat, anime les discussions, parfois même crispe les équipes. Dites-nous : est-ce aussi votre ressenti de terrain ?
Quelles primes rendent vraiment service à notre fiche de paie ?
Petite ou grande, lourde ou légère, chaque prime compte. Et qui ne s’est jamais réjoui d’une ligne “bonus” pour finir le mois ? Nous, on partage souvent ces infos informelles dans les salles des profs, histoire d’en faire profiter tout le monde. Quelques exemples marquants :
- ISOE : 1 213€ brut annuel, pour tous ceux qui suivent et orientent les élèves au collège et au lycée, un vrai coup de pouce pour reconnaître l’investissement invisible.
- Prime d’attractivité pour les nouveaux venus, jusqu’à 2 000€ brut par an : vous n’êtes jamais aussi soutenus qu’à vos débuts… Ensuite, c’est parfois plus symbolique !
- Indemnités REP / REP+ : de 1 726€ à plus de 5 100€ brut par an, en fonction de la zone (et de la ténacité pour supporter les conditions locales !).
- Indemnité de résidence : entre 38 et 64 euros par mois – ce n’est pas le Pérou mais, avouez, ça facilite la gestion du dernier plein ou des frais de rentrée…
Bon à savoir : certaines fonctions ponctuelles (tuteur, coordinateur, référent) permettent de gonfler discrètement la fiche de paie. À qui le tour prochainement ?
Et ailleurs, on s’en sort mieux en tant qu’enseignant ?
La curiosité nous rattrape souvent : allez, qui n’a jamais comparé nos salaires français avec ceux de nos voisins européens, histoire de se rassurer… ou de s’inquiéter ? Les rapports internationaux sont formels : en début de carrière, nous restons en deçà de la moyenne OCDE (avec environ 1 640 euros nets contre 2 490 euros pour la moyenne). En Allemagne ou même en Espagne, la fiche de paie paraît parfois plus généreuse.

« Un enseignant français travaille plus que la moyenne OCDE, pour une rémunération généralement inférieure en début de carrière, mais la progression sur 30 ans redevient compétitive grâce à la grille indiciaire et aux différents échelons. » – Rapport Education at a Glance
Quel sentiment ça vous inspire, de savoir que la progression sur la durée nous ramène finalement dans la course ? À vos avis, est-ce suffisant pour attirer (et retenir) celles et ceux qui rêvent d’enseigner ?
Qu’est-ce qui fait vraiment évoluer notre rémunération ?
L’évolution n’est pas qu’une affaire d’attente passive. Ceux qui nous côtoient savent à quel point notre implication, nos compétences nouvelles, ou un changement de grade viennent changer la donne. Mais alors, qui parmi nous ose viser plus haut, changer de niveau, demander des missions nouvelles… ou s’armer de patience pour franchir l’échelon suivant ?
Qu’est-ce qui permet d’avancer sur l’échelle des salaires ?

On a tous chacun notre “petite histoire” de progression : deux ans d’attente par-ci, une évolution rapide par-là, un passage à la classe exceptionnelle après bien des années, ou alors le choix d’heures supplémentaires qui rendent le quotidien plus confortable. Vous vous êtes déjà posé la question de tenter un concours interne ou de valoriser une mission pédagogique ? C’est parfois la clé d’une vraie hausse de salaire.
On n’oublie pas non plus ce qui dépend de la vie personnelle : temps partiel, charge familiale ou situation de handicap, tout entre en ligne de compte, et apporte son lot de calculs et de démarches. Qui parmi vous a déjà découvert, grâce au simulateur du ministère, qu’une promotion tardive changeait tout ?
Les dernières annonces chamboulent-elles tout ?
Depuis deux ans, certains d’entre nous n’en reviennent toujours pas : hausse du traitement de base, prime d’attractivité, et – nouveauté – le Pacte enseignant avec des montants inédits pour ceux qui multiplient les missions. Vous avez entendu parler de ces chiffres qui frôlent parfois 2 600 euros nets pour un certifié engagé à fond ? Une aubaine pour certains, une montagne à gravir pour d’autres…
Ce qui reste vrai, c’est qu’il faut rester attentif, car une négociation syndicale, un changement de calendrier, ou l’élargissement de la classe exceptionnelle font basculer la perspective d’un mois sur l’autre. Qui parmi nous garde un œil sur les prochaines mesures en discussion ? Vous aussi, vous suivez ces annonces de près ?
L’attractivité du métier est-elle à la hauteur de notre engagement ?
Au fond, la vraie question se joue là : combien d’entre nous voient le salaire comme un signal fort, une reconnaissance de l’effort, de l’engagement… ou au contraire, comme un frein à l’envie de rester dans la grande « famille » de l’Éducation nationale ? Chaque génération de professeurs rêve d’un système plus juste, d’un climat scolaire porteur, d’une vraie valorisation de missions qui dépassent le cadre de la classe. Est-ce le cas, selon vous ? Où mettons-nous le curseur entre rémunération, passion et réalité ?
Un enseignant apprécié, reconnu et correctement payé, c’est un moteur pour toute la société. Et c’est aussi, n’ayons pas peur de le dire, une manière de construire la relève. Vous êtes d’accord ? Rêvons ensemble à ce que pourrait être l’école… si le salaire suivait enfin nos ambitions collectives.
Et maintenant, quelle est VOTRE vision du métier et de sa rémunération ?
On en discute souvent entre nous, parfois jusque tard dans la soirée ou au détour d’une réunion d’équipe. Le salaire, c’est un critère parmi d’autres, mais il porte en lui tant d’enjeux : justice, reconnaissance collective, équilibre de vie, visibilité sur l’avenir… et surtout, motivant ou non à chaque étape du parcours. Vous, à quelle place le mettez-vous dans votre choix (ou votre rêve) d’enseigner ? Est-ce le moteur, la conséquence, ou un compromis par défaut ?
À chacun de (se) répondre. Et nous, on reste là pour échanger, questionner, défendre nos ambitions – toujours avec sincérité, euro après euro.
FAQ sur les salaires des enseignants
Quelles sont les disparités de salaire ?
Dans l’univers de l’enseignement, les disparités de salaire ressemblent à un vrai patchwork ! Entre le professeur des écoles en début de carrière, le certifié de collège, l’agrégé de lycée ou le maître de conférences dans le supérieur, la rémunération évolue en fonction du corps, du grade, de l’échelon, de l’ancienneté et même du lieu d’exercice (école en milieu urbain, commune rurale, zone d’éducation prioritaire). Un prof certifié au 1er échelon démarre autour de 2 067 € brut mensuel, tandis qu’un agrégé à la classe exceptionnelle peut viser 4 000 € brut, primes incluses. La grille indiciaire, les primes d’attractivité, indemnités de résidence et supplément familial créent de vraies différences. Les écarts se creusent avec l’expérience, les missions particulières et les promotions. Moralité : dans la même salle des profs, tout le monde ne perçoit pas le même traitement, loin de là !
Comment calculer son salaire d’enseignant ?
Calculer son salaire d’enseignant, c’est un peu comme remplir son cartable avant la rentrée : il faut additionner plusieurs éléments ! Le traitement indiciaire brut mensuel dépend d’abord de l’échelon, du grade (professeur certifié, agrégé, des écoles…) et de la grille indiciaire du ministère. À ce montant de base s’ajoutent les primes (attractivité, indemnités de résidence, supplément familial de traitement…) et les indemnités liées aux missions ou au statut (enseignant en éducation prioritaire, professeur principal, heures supplémentaires). Après déduction des cotisations sociales, du prélèvement à la source et des contributions, le net mensuel apparaît. Le simulateur du ministère de l’Éducation nationale permet de jouer avec les données (année, statut, échelon) pour connaître précisément sa rémunération. Bonus : une progression automatique d’échelon chaque année ou presque, histoire de voir son salaire grimper au fil de la carrière !
Quel est le salaire moyen des enseignants ?
Le salaire moyen des enseignants en France fait souvent débat… mais la moyenne, c’est environ 2 490 € net mensuel pour un professeur certifié ou des écoles, selon l’échelon, le grade et l’ancienneté. Un professeur agrégé ou exerçant en lycée professionnel peut espérer un salaire net plus élevé, surtout avec l’arrivée des nouvelles revalorisations, primes, et mesures du ministère. En début de carrière, un enseignant touche entre 1 640 € net et 1 900 € net par mois, mais ce chiffre monte avec les années, les primes d’attractivité, l’indemnité de résidence ou le supplément familial. Le montant annuel brut peut varier de 25 000 € à 45 000 €, en fonction du parcours et des actions complémentaires. Et côté progression : chaque rentrée réserve son lot d’augmentations et de surprises, suivant la politique éducative du moment !
Quelles primes pour les enseignants ?
Dans la boîte à outils des enseignants, les primes occupent une place de choix pour booster le salaire net ! Prime d’attractivité pour les nouveaux professeurs, indemnité de résidence en fonction du lieu d’exercice, supplément familial de traitement pour les enfants à charge, et des primes spécifiques pour ceux qui exercent en éducation prioritaire ou qui prennent des missions supplémentaires (professeur principal, coordination, heures sup…). La liste ne s’arrête pas là : indemnités de correction, prime informatique pour l’enseignement en lycée, indemnité de suivi et d’orientation, ou encore primes exceptionnelles liées à la revalorisation du métier. Certaines primes sont mensuelles, d’autres versées en une fois, mais toutes contribuent à faire évoluer le traitement global. Le ministère de l’Éducation nationale ajuste régulièrement la liste et les montants, histoire de valoriser le métier et attirer de nouveaux talents dans la grande famille des enseignants !
Comment évolue le salaire des enseignants ?
La progression du salaire d’un enseignant, c’est comme gravir les échelons d’un parcours du combattant… mais sans la boue ! À chaque année de service (ou presque), un passage à l’échelon supérieur entraîne une augmentation du traitement indiciaire brut, puis du net. Les professeurs titulaires bénéficient d’une revalorisation automatique, à laquelle s’ajoutent les primes, les indemnités, ou encore les actions particulières (mission de coordination, professeur principal, suivi d’élèves…). Le passage de la classe normale à la classe exceptionnelle, ou l’obtention d’un grade supérieur (certifié vers agrégé), permet de viser un net mensuel nettement plus élevé. Les mesures gouvernementales, comme la prime d’attractivité ou la revalorisation de septembre, peuvent booster le salaire de tous, débutants ou expérimentés. Et chaque rentrée est l’occasion de (re)découvrir la grille indiciaire, ses nouveautés et ses surprises pour la carrière des enseignants !
Quel est le salaire d’un enseignant débutant ?
Le grand saut dans l’enseignement, c’est aussi la découverte du premier salaire ! Un enseignant débutant, stagiaire ou fraîchement titularisé, commence généralement avec un traitement indiciaire brut autour de 2 067 € par mois. Après les traditionnelles déductions sociales, le net mensuel se situe entre 1 640 € et 1 700 €. Ce montant varie selon le corps (professeur des écoles, certifié, agrégé), l’échelon, la zone géographique (indemnité de résidence, éducation prioritaire), et les primes éventuelles. Dès la première année, la prime d’attractivité ajoute un petit bonus, histoire de donner un coup de pouce au pouvoir d’achat ! Le salaire augmente au fil de la carrière grâce au passage d’échelons, à la réussite de concours internes ou à la prise de nouvelles missions. Résultat : même à l’échelon 1, la rémunération de base permet de démarrer dans le métier avec une vraie perspective d’évolution !