Face à la transformation rapide des métiers du numérique, certains adultes font le choix de se former rapidement à de nouvelles compétences. La Capsule, bootcamp spécialisé dans les formations intensives aux métiers de la tech, accueille chaque année des élèves qui suivent un programme intensif concentré sur dix semaines pour devenir devops junior.
Cette enquête s’appuie sur les retours de plusieurs anciens élèves, dont Simonetti et Eric, afin d’observer comment ce format condensé influence leur manière d’apprendre et de se projeter professionnellement.
Une pédagogie rythmée, pensée pour structurer l’apprentissage
Pour Simonetti, qui a suivi la formation en juin 2025, l’expérience a été particulièrement marquante : « Les formateurs sont très présents et vraiment investis. On a des retours personnalisés tout le temps, et beaucoup de travail en binôme. On apprend vite parce qu’on n’est jamais livrés à nous-mêmes. »
Le programme alterne des explications le matin et des mises en situation l’après-midi. Chaque journée introduit une nouvelle étape, dans un rythme soutenu mais cohérent. Cette cadence constitue la particularité du format : elle permet d’ancrer progressivement des compétences recherchées en entreprise, tout en gardant un fil conducteur clair.
Eric, issu de la promotion 2024, confirme ce ressenti : « La formation devops est très bien construite, avec un équilibre entre théorie et pratique. Les formateurs expliquent clairement et prennent le temps de répondre à chaque question. On progresse parce qu’on répète beaucoup, et parce qu’on comprend ce que l’on fait. »
Ces témoignages mettent en lumière une pédagogie qui cherche moins à transmettre un volume de connaissances qu’à installer une logique d’apprentissage, essentielle pour ceux qui envisagent une reconversion.
Un cadre d’apprentissage collectif, soutenu et structuré
Au-delà du contenu pédagogique, les élèves soulignent un environnement qui encourage la progression. Simonetti décrit « des locaux calmes, bien entretenus, propices à la concentration ». Il insiste également sur « une vraie culture de l’entraide », présente aussi bien dans les moments de doute que dans les avancées collectives.
La dimension collaborative fait partie intégrante du modèle.
« Dans un programme intensif, l’entraide joue un rôle clé », explique Marlène Antoinat, cofondatrice et CEO. « Les élèves progressent plus vite lorsqu’ils peuvent confronter leurs idées et s’appuyer sur le groupe. » Noël Paganelli, CTO et cofondateur, ajoute :
« Le rôle du formateur est d’aider à structurer la pensée. Ce qui compte, c’est la capacité à raisonner et à comprendre ce que l’on fait. Le reste se construit ensuite. »
La présence constante des formateurs, combinée au travail en binôme, semble créer un cadre propice à la progression, même pour des adultes éloignés des métiers techniques.
Une préparation au marché du travail intégrée au parcours
À l’issue des dix semaines, les apprenants bénéficient d’un accompagnement dédié à la préparation professionnelle : relecture de CV, optimisation de profils en ligne, simulations d’entretien, éclairage sur les pratiques du secteur.
« On nous prépare vraiment à ce qui nous attend ensuite », souligne Simonetti. Le bootcamp affiche un taux de retour à l’emploi de 90 %, un indicateur régulièrement mis en avant et vérifié.
Une immersion qui ouvre la porte à de nouvelles perspectives
Cette immersion rythmée, fondée sur la mise en situation et l’entraide, montre comment une formation courte peut servir de tremplin pour des adultes en reconversion.
Eric évoque une « vraie montée en confiance » et le sentiment d’avoir acquis « des compétences concrètes et réutilisables ».
